Les Émirats arabes unis infligent des amendes de 339 millions d’AED pour la lutte contre le blanchiment d’argent : principaux enseignements pour l’équipe chargée de la conformité
En juin 2025, les Eaux ont lancé une vaste campagne de répression contre le blanchiment d’argent, imposant des amendes de 339 millions d’AED aux banques, aux bureaux de change et aux assureurs. Cette mesure d’application majeure démontre la position de tolérance zéro des EAUX et leur alignement sur les normes mondiales de lutte contre le blanchiment d’argent. Se préparer, effectuer des audits internes, consigner les écarts de conformité et comparer les performances par rapport aux recommandations les plus récentes du GAFI.
Pourquoi la répression est-elle importante ?
L’application de la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent aux EAUX signale une évolution vers une surveillance plus stricte dans toutes les institutions financières, et pas seulement dans les banques. L’ampleur et l’ampleur des sanctions sont le signe d’un environnement réglementaire qui arrive à maturité. Traditionnellement axées sur les banques, les autorités des EAUX ont étendu la surveillance à tous les intermédiaires financiers. Ce changement reflète les conclusions d’organismes mondiaux tels que le Groupe d’action financière (GAFI), qui a recommandé une couverture sectorielle plus large à la suite de sa dernière évaluation sur place.
Principales défaillances mises en évidence
Les manquements les plus courants à la conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent sont les suivants :
- Lacunes en matière de filtrage des sanctions – entités désignées qui n’ont pas été inscrites sur les listes de surveillance officielles.
- Faible vigilance à l’égard de la clientèle (CDD) – données obsolètes ou incomplètes sur la propriété effective.
- Surveillance inadéquate des transactions : les ensembles de règles génériques n’ont pas réussi à signaler les activités suspectes.
Leçons pour les équipes de conformité
- Réviser les scénarios de sélection : Mettez régulièrement à jour les listes de sanctions et testez les moteurs de sélection par rapport aux profils à haut risque simulés.
- Renforcer les protocoles de CDD : Mettre en œuvre des évaluations dynamiques des risques et exiger des examens périodiques pour les PPE et les clients de grande valeur.
- Optimisez les outils de surveillance : utilisez l’analytique pour régler les alertes, réduire le bruit en affinant les seuils et intégrer des modèles d’apprentissage automatique lorsque cela est possible.
Intégrer une approche fondée sur les risques
L’un des principes fondamentaux des régimes mondiaux de lutte contre le blanchiment d’argent est l’approche fondée sur le risque (RBA). Pour les entités des EAUX, cela signifie :
- Profilage des risques : attribuez des scores de risque en fonction de la géographie, du secteur d’activité, des modèles de transaction et du type de client.
- Diligence raisonnable renforcée (EDD) : Appliquez un examen plus approfondi aux clients à risque élevé, y compris des visites sur place ou une vérification de la source des fonds.
- Amélioration continue : Établissez des boucles de rétroaction où les résultats de l’application de la loi éclairent les mises à jour des politiques, la formation et les améliorations du système.
Se préparer à la prochaine évaluation du GAFI
Avec un examen sur place du GAFI prévu plus tard cette année, les entreprises devraient effectuer des audits préalables à l’évaluation. Identifiez les lacunes en matière de contrôle, documentez les efforts de remédiation et faites appel à des experts externes pour comparer les pratiques à celles des établissements homologues.
Faire de la conformité un atout stratégique
L’étude historique d’EMVA montre que les organisations dotées de programmes de lutte contre le blanchiment d’argent matures bénéficient d’une réduction de 20 % des coûts opérationnels au fil du temps, grâce à la réduction des pénalités réglementaires et à l’amélioration de l’efficacité des processus. En intégrant la lutte contre le blanchiment d’argent dans la culture d’entreprise, plutôt que de la reléguer à un « service de conformité », les entreprises favorisent la transparence et la confiance.
En conclusion, la répression de 339 millions d’AED n’est pas seulement punitive : c’est un point d’inflexion stratégique. Les responsables de la conformité qui saisissent ce moment pour remanier les protocoles de filtrage, de CDD et de surveillance éviteront non seulement les amendes, mais positionneront également leurs entreprises comme des leaders du secteur, capables de s’adapter rapidement à l’évolution des demandes de lutte contre le blanchiment d’argent aux EAUX et au-delà. La répression de 339 millions d’AED contre le blanchiment d’argent est un signal clair que les régulateurs des EAUX s’attendent à des normes de conformité plus élevées.
Pour obtenir des conseils ou des vérifications en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, communiquez avec l’équipe consultative de conformité de SFM.